Salut, je suis en train de faire un sujet d'étude en marketing pour mon BAC STG. J'ai choisi moi-même le sujet : "Les labels musicaux" et ma problématique est : "Comment les labels indépendants peuvent-ils se démarquer des majors de l'industrie du disque et y faire face ?"
Bref,
j'ai besoin d'infos sur les inconvénients et les avantages pour un artiste de signer avec 1) un major 2) un label indépendant. Comme c'est un sujet que je dois présenter à l'oral devant un jury du BAC, je vous demande d'être (le plus) neutre dans vos propos.
Voici l'intégralité de mon étude (pour l'instant) :
VOUS ÊTES PAS OBLIGé DE TOUT LIRE! ALLEZ A L'ESSENTIEL! Thème national : LA MISE EN VALEUR DE L'OFFRE
SOUS-THEME RETENU : LA QUALITé
SUJET : LES LABELS MUSICAUX
PROBLéMATIQUE : COMMENT LES LABELS INDéPENDANTS PEUVENT-ILS SE DéMARQUER DES MAJORS DE L'INDUSTRIE DU DISQUE ET Y FAIRE FACE ?
Il y a encore une quinzaine d’années, ce sont les majors de l’industrie du disque qui détenaient la presque intégralité du marché de la musique, tandis que les labels dits «indépendants» commençaient à émerger. Aujourd’hui, ces derniers utilisent l’option internet pour faire découvrir des nouveaux talents et ainsi concurrencer les grosses compagnies.
Les labels indépendants se démarquent des majors en utilisant les moyens modernes et technologiques à leur disposition d’une manière différente.
La question qu’on peut se poser est : Comment les labels indépendants peuvent-ils se démarquer des majors de l’industrie du disque et y faire face ?
Annonce du plan :
Dans une première partie, on définira les deux différents types de label existants à ce jour, ainsi que leur définition globale.
En outre, on montrera de quelles façons les labels indépendants peuvent réagir pour se démarquer des majors de l’industrie du disque, et y faire face, qui se partagent, à eux quatre, à l’heure actuelle, pratiquement les ¾ du marché musical.
Dans une seconde partie, on dégagera les inconvénients et les avantages pour les artistes de choisir une des deux formes de diffusion de leurs musiques.
Enfin, on conclura en parlant de la situation actuelle et à venir des indépendants et des majors.
1ère PARTIE:
Les labels sont des sociétés chargées de recruter, d’éditer et de promouvoir des artistes puis de distribuer les supports musicaux. Deux types de labels se partagent le marché du disque : les labels majors, qui sont un regroupement de plusieurs labels fait pour mieux dominer la marché de la musique et les labels indépendants, qui sont des structures de production de disques indépendantes des grandes compagnies (majors) de l’industrie du disque.
Actuellement, on estime que les labels indépendants produisent 80% des nouveautés, mais seulement 30% des ventes de musique dans le monde, contre 70% pour les quatre grands groupes de communication mondiaux (Universal Music (leader dans le marché du disque), Sony BGM, EMI Group et Warner Music). Ils forment une concentration dite « verticale » qui intègre toute la filière, de la production à la distribution.
Du fait que les labels indépendants produisent une grande partie des nouveaux talents, les majors de l’industrie du disque s’empressent de racheter les labels les plus productifs, mais aussi ceux qui seraient les plus enclins à accepter le rachat.
La concentration des pouvoirs économiques et culturels entre les mains de ces quatre grands groupes de communication, qui contrôlent à la fois le contenu (musique, cinéma, multimédia, livre, etc…) et les contenants (internet, téléphone mobile, télévision payante, etc…), menace de limiter sérieusement la diversité musicale qui fait la force des labels indépendants. En effet, les majors s’attachent davantage à la commercialisation qu’à la production. Avec le succès des émissions produites par Universal, Popstars (M6) et Star Academy (TF1), les majors ont démontré qu’elles n’ont plus besoin de découvrir les artistes, elles les créent elles-mêmes. Désormais, la rentabilité à court terme prime sur le développement artistique lent et progressif nécessaire aux artistes. Ce phénomène amplifie la concentration des budgets sur quelques artistes, celle de la programmation des radios sur quelques titres et la disparition des labels indépendants.
2ème PARTIE:
Les deux types de labels tentent de se servir au mieux des nouvelles technologies qui s’offrent à eux ; entre autre Internet. Les majors vendent leur catalogue de musique en ligne (ventes de CD et téléchargement de MP3 légaux) à travers leur sites respectifs (comme Universalmusic.fr, Warnermusic.fr) ou bien sur des plateformes dédiées (comme iTunes Store, VirginMega.fr ou Amazon). Quand aux labels indépendants, ils utilisent les mêmes méthodes, mais sont moins représentés ; de ce fait, ils privilégient plus la découverte de leurs artistes au public grâce à des plateformes spécialisées et très populaires, comme YouTube, DailyMotion ou encore MySpace. Ce dernier est un service de réseautage social en ligne fondé aux États-Unis, qui met gratuitement à disposition de ses membres enregistrés un espace web personnalisé, permettant d'y faire un blog, d'y entreposer ses compositions musicales et d'y remplir diverses informations personnelles. Cela veut dire que même des artistes peu connus et/ou n’ayant pas signés avec un label peuvent se faire connaître internationalement et en même temps étendre leur présence sur la scène locale. Parallèlement, on peut remarquer clairement une réticence de la part des majors sur le fait que leurs artistes donnent librement la possibilité au public d’écouter leurs oeuvres en ligne (sans pour autant pouvoir les télécharger), car selon Wired News, MySpace a subit la pression des majors de l'industrie du disque pour ne plus diffuser de la musique sous copyright[2]. Une procédure juridique a d'ailleurs été entamée par Universal Music en novembre 2006. Plus récemment, en décembre 2007, selon Ratatium,"En raison de circonstances indépendantes de ma volonté, j'ai dû remplacer les chansons complètes de ma page par des extraits de 90 secondes." Voilà ce qu'on peut lire dans le courrier que Colbie Caillat, un artiste de chez Universal, adressé à ses fans à propos de sa page MySpace. "Chaque artiste signé sur un label appartenant à Universal doit s'exécuter immédiatement" continue-t-elle. "Je m'excuse pour les désagréments causés à tout le monde, en particulier à ceux qui utilisent mes chansons pour leur profil personnel."
A COMPLETER [Ensuite, on dégagera les inconvénients et les avantages pour les artistes de choisir une des deux formes de diffusion de leurs musiques.]
Conclusion :
Selon l’UFPI (Union des Producteurs Phonographiques Français Indépendants), l’investissement marketing pour qu’un artiste entre dans le Top 20 est estimé entre 460 000€ et 760 000€. Ce ne sont pas les labels indépendants qui pourraient se le permettre; ils ne représentent plus que 30% du marché.
Néanmoins, découvreurs de talents, ces labels sont devenus très prisés par les majors. En s’associant aux plus grands, ils bénéficient de leurs ressources financières, de leur puissance de communication, de marketing et de distribution.
En revanche, après les premières retombées médiatiques, l’artiste s’empresse de signer dans une superproduction. Alors, à quand une meilleure répartition des pouvoirs ?
J'ai vraiment besoin de votre aide pour la terminer!
MERCI!