CHRONIQUES unhealthy : oui je sais ça fait un bail que j'aurais du les mettre alors pour les courageux qui ont envie de lire !
voici les assez bonnes, les mauvaises arrivent plus tard !!!
métalorgie.comAprès un EP remarqué, Bioconflict présente enfin son premier album, intitulé Unhealthy. Toujours aussi pessimiste quant à notre avenir, le groupe en profite pour épaissir son impact métallique.
Unhealthy propose ainsi un métal solidement agencé entre le riffing abrasif et les nappes électroniques, quoiques discrètes. Si la production un peu trop mate ne rend pas tout à fait justice au côté rentre-dedans de leur musique, l'ensemble s'avère rapidement accrocheur et ultra-référencé. On pense ainsi à Fear Factory en particulier avec le morceau Anger, mais aussi à Red Harvest avec par exemple l'alternance de voix parlées puis hurlées (Unhealthy). L'originalité n'est donc pas la première qualité de la formation, mais l'atmosphère réfrigérante et destructrice est prenante et très personnelle. L'ombre de Ministry plane régulièrement sur les compos, en particulier à travers certaines constructions où se mêlent les beats, les choeurs éthérés et les riffs plus typiquement rock industriel (Borderline). Ici et là, des réminiscences de Godflesh se font jour avec une lourdeur du tempo bienvenue. Néanmoins, le souci du détail y est et le groupe se démarque par le mix de tous ces ingrédients notamment sur des titres comme le ténébreux Theories ou bien encore un Crashsyndrom bien malsain, voire le très vindicatif Saviour.
Quoiqu'il en soit de ces influences assumées, ce premier album de Bioconflict fait preuve d'un caractère ombrageux et brutal plutôt corsé.
Note : 13,5 / 20
FRENCH-METAL.COMPremiers sons à sortir des enceintes après l’insertion du skeud : de la machine ! Je croyais presque m’être trompé de galette et avoir mis un truc techno sortant de je ne sais où (pendant 4 secondes seulement, rassurez-vous). A la première écoute de « unhealthy », j’ai entendu du FEAR FACTORY, du MINISTRY, mais j’ai également pensé à une vieille chanson que j’avais découvert chez M6 une nuit de jeudi, alors que je n’étais que collégien, dans le « best of thrash ». Cette chanson, c’était « drug against war » de KMFDM. Et oui, à l’époque M6 passait de la bonne zic. Bref, « unhealthy » c’est quoi ? 9 pistes avec un son absolument fantastique. Nos petits Hauts-Marnais nous délivrent, içi, un metal-indus digne de leurs influences. Le CD est super bien foutu, l’ordre des chansons est très bien vu. Les ambiances sur le titre « Anger » sont l’exemple parfait de la maîtrise de leur affaire. Les machines se marient à la perfection aux sons de guitare, la voix est puissante, la basse soutient humblement, mais efficacement les drums. « Crush syndrom » huitième piste, nous présente des changements de rythmes qui ne vous laisseront pas insensibles, et peut-être pas indemnes.
A noter que « Theories » apparaît sur la compil « french metal 3 » même si pour moi ce n’est pas le titre le plus représentatif du groupe. Il n’en reste pas moins un titre excellent !
En résumé, même si vous ne connaissez pas ce groupe, allez acheter ce putain de skeud !
Quoi ? vous êtes encore sur cette page ?!!?
Note : 17 / 20
U-zine.netC'est sur une bonne vieille rythmique rappellant la techno hardcore que débute le tout premier album de Bioconflict, jeune groupe français. Puisant son inspiration dans divers styles musicaux allant de la drum'n'bass au death-metal, le métal indus du combo a tout les atouts pour séduire. Ambiance spatiale, rythmique martiale, mais surtout un travail soigné. L'artwork est tout à l'image de la couleur générale d'Unhealthy: assez sombre et enigmatique, au goût chimique et synthétique, et pourtant si savoureux et étonnament digeste.
A l'écoute du premier morceau, Darkomen, le décors est planté : une musique énergique qui arrive à nous faire voyager grâce aux envolées plus atmosphériques du plus bel effet. Un refrain entêtant et la rythmique d'enfer qui ne quittera pas le skeud pendant ces trois quart d'heure. Quelle baffe ce premier morceau ! Et la suite ne déçois pas : toujours sur fond de sons électroniques tantôt planant et fantômatiques, tantôt claquant, les mélodies se fondent et se marrient à merveille à tout ce bordel organisé. Millimétré et joué à la perfection, précis comme une formule chimique, Unhealthy est un poison bénéfique. Assurément industrielle, la mixture de Bioconflict est loin d'être aussi gavante que pourrais l'être celle d'un Punish Yourself. En effet il n'y a jamais surenchère d'effets, et le tout reste homogène du début à la fin. Une equation chimique parfaitement équilibrée !
Les morceaux possèdent tous un certain groove, proche de celui procuré par des combos prestigieux tels que The Chemical Brothers ou même d'un Future Sound of London énervé, ou de certains travaux de Manu le Malin. Un groove toujours très électronique et synthétique, si ce n'est mécanique. Il reste tout de même certaines choses à reprocher à Unhealthy, notamment le son, qui malheureusement manque de puissance. Ce premier opus n'a pas ce gros son qui claque et qui fait tant vibrer nos vitres. Bon ok j'exagère un peu, le son est tout a fait correct, mais on ressent tout de même ce manque de pêche. De même que les guitares restent trop en retrait, mais est-ce une volonté du groupe ?
Pas aussi violent que The Berzerker, plus profond que Ministry, Bioconflict a tout les atouts en main et assez de talent pour aller loin, et peser lourd dans la scène métal française. Unhealthy mérite toute notre attention, y plonger est un réel petit bonheur. Un avant goût de notre futur poisseux, chimique, industriel, nucléaire, où la couche d'ozone n'existerait plus et où notre survie ne dépendrais que de notre bionicité.
Note : 7.5 / 10
OBSKÜRE.COMVisant à amalgamer les leçons de la technologie à une optique hardcore/metal, "Unhealthy" forme pour Bioconflict (fondé en 2002 et déjà auteur d’un format EP) un premier format album digne d’intérêt.
"Unhealthy" pose des ambitions musicales recherchant à la fois agression et atmosphères, comme si Pitchshifter avait évacué les accents jungle de ses rythmiques post-industrielles, comme s’il avait évacué sa sophistication (celle de l’album "www.pitchshifter.com") pour privilégier une pénétration de ses bases metal par les textures ambiantes. Un retour aux sources, en somme, tout en restant fidèle à une typologie electro-métallique qui, elle, vise le contemporain.
Les rythmiques, simples, se fondent sur des bases rock (les relents du Death Metal se font jour ci ou là, certes, mais dans un lent dégradé). Medium ou plus agressives, speed, elles prennent une posture prioritairement mélodique. Bioconflict se cherche une efficacité, y parvient. L’ensemble s'apaprente cependant à un jeu de collages davantage qu’à une fusion réelle entre l’organique et le synthétique. Il y a là un potentiel cybernétique, un avenir qui se dessine dans l’hybridation totale, un genre futuriste qui siérait bellement à Bioconflict. La production, les moyens obtenus pour ce faire joueront un rôle primordial. Derière, ça jouera.
L’avenir nous dira si cette radicalisation s’opère. Pour l’heure, le collectif français réussit à construire une série de chansons intéressantes, pour certaines très enthousiasmantes, limite emphatiques ("Inside").
Si le chant scande, instaurant un rituel peut-être un peu univoque, il offre aussi une abrasion à l’ensemble, à défaut de jouer sur l’étalement des couleurs. Il intègre alors un propos posant dès ce premier essai une cohérence et n’évacuant aucune leçon des musiques electro, jusqu’à coupler un esprit rock à l’élan dancefloor (les scintillements synthétiques de "Crawler"). A n’en pas douter, il y a là une mise à faire sur le futur.
Nous miserons.
Note : 73 %
XTRACKS.comnotre avis : Ne perdons pas de temps à chercher 27 adjectifs pour qualifier la musique de BIOCONFLICT, le terme « indus » se suffisant ici à lui-même. Car loin d’en agrémenter simplement son metal à tendance hardcore, le groupe en fait l’industrialisation complète et rarement la fonte de tous ces éléments aura été aussi fluide. Certes, difficile de ne pas penser tout au long de « Unhealthy » à Ministry, Killing Joke ou encore Fear Factory, mais sans tomber dans la banale caricature, BIOCONFLICT arrive à repousser les limites de la musique cybernétique pour accoucher d’un album fichtrement original.
Cette sidérurgie musicale, que l’on aurait définit comme simple fusion en d’autres circonstances, distille alors une ambiance oppressante très futuristico-apocalyptique dans son contexte d’anticipation, ceci à grands renforts d’effets électro/transes/technoïdes nous plongeant dans un univers malsain, inquiétant mais toujours passionnant à explorer. Non dépourvu d’un certain sens très progressif de la mélodie, là où un groupe comme Sybreed décape tout illico au cyber kärcher, BIOCONFLICT prend son temps et s’exécute avec parcimonie dans l’esbroufe, préférant faire redouter que douter l’auditeur. Un peu à la manière stratégique d’un Unsane en fin de compte, auquel un chant souvent monochrome -mais dans des nuances sombres et équivoques- nous fait également irrémédiablement penser.
Il est vrai que face à ce chaos hybride, certains pourraient trouver l’ensemble légèrement linéaire et peu accrocheur, mais bien que BIOCONFLICT ait encore une certaine cohérence à acquérir dans ses compositions, ce premier album n’en est pas moins surprenant. A suivre de très près. (frEd)
Note : 4 / 5
INDUSTRIALIZED METAL.COMBioconflict from France already managed to be a positive surprise with the release of their ‘Infighting’ EP. Their catchy and easy going cyberpunk music had a nice affection on me, and now they strike back with a full-lenght release. Although I’m a proud vegan and I take great care of my health, I felt that it was my duty to listen to the release called ‘Unhealthy’. Hopefully I’m immune for it though...
‘Darkomen’ is the opening track of this release. It’s a mixture of different influences, like industrial (death) metal, ambient, punk and even a little touch of Rage Against The Machine’s music. Overall it’s a more than decent track, but I feel that the duration of five minutes is just one minute too long. The title track of the record turns out to be even longer (six minutes and two seconds – the longest track of the release). It’s a more accessable track, with midtempo drumming and modern guitarwork. The punky vocal screams give the track a certain feeling of despair, which is answered by the sampling and keylines quite well. ‘Inside’ is a modern track, with hardcore metal influences and some wicked FX sampling hidden here and there. The outro is surprisingly gentle. ‘Borderline’ is the next composition, which is the best track in my opinion. It has diverse and powerful drumming, recogniseable and strong vocal lines and some experimental keylines and FX, which turned out to sound quite well. ‘Theories’ is a modern and powerful chanson, with wicked guitarwork, midtempo drumming and a gentle approach. There are some weird samples and FX sounds hidden in the middle of the track. ‘Anger’ doesn’t sound too angry. In fact, its a very easy listening track, with quite some sensitive keylines and dark guitarwork. ‘Crawler’ comes up next. It opens with crazy electronics, to be followed by a modern and experimental industrial metal track with cyberpunk influences. It’s a pretty catchy track, with decent guitar and vocal lines and easy going drumming. ‘Crushsyndrom’ (yes, one word indeed) follows. It’s again a midtempo track, with very soft and sensitive passages. ‘Saviour’ is the final track of the release. It’s again an easy going, decently build track with mostly midtempo musical works and recogniseable vocal lines. The guitarwork is really powerful, so is the hardcore sounding chorus. The soft intermezzo is surprisingly chosen, but doesnt outfit the track.
The fact that Bioconflict hired a real drummer was clearly a good step forward for this band, and although all the tracks are more than decent, and you definitely hear the effort in all of them, they don’t completely convince me somehow. It’s my feeling that they concentrate too much on the technical aspects of the track, without trying to add a little craziness within the tracks. It’s a pity, because to me it seems like there’s way more hidden inside this band.
Note : 80 / 100
Review by: Gerardo